@Jetokex
Les ukrainiens sont entraînés bien malgré eux dans une
guerre nationale de libération contre Poutine. Dans les usines et le
quartier d’Obolon à Kyev, ils se battent en ce moment même, avec bien peu de moyens contre les chars de l’impérialisme russe.
Les
manifestations se succèdent en Russie, malgré les
milliers d’arrestations. Un slogan apparaît : La dénazification, c’est ici, c’est maintenant.
Les
ouvriers et chômeurs de la grande région gazière et pétrolière du
Mengistau au Kazakhstan poursuivent grèves, piquets et occupations de
places pour les salaires et contre la répression menée à la fois par
leurs dictateurs et les forces de répression de Poutine.
L’internationalisme se manifeste de part et d’autre des frontières. Les exploités qui subissent dictature et bandes fascistes se défendent.
Pendant ce temps les guerroyeurs des deux camps lancent avec leurs sanglantes attaques leur arsenal de va-t-guerre et leur flot de propagande pour montrer que le camp adverse est celui des méchants alors qu’ils sont dans le camp des gentils. Les insultes pleuvent. Le mot « Reich » est lancé désignant autant la Russie que les USA ou l’Ukraine selon celui qui le prononce et chacun se vante de sa propre dictature qui est plus douce que celle de l’adversaire.
Les internationalistes de chaque côté de la frontière disent l’ennemi principal est dans notre propre pays. A bas la guerre et vive la révolution ! Ils veulent en finir avec toutes les dictatures et ces politiques impérialistes qui dressent les peuples les uns contre les autres.
Les va-t-en guerre sont « fiers et contents », d’avoir laissé des cadavres derrière eux. Les guerres comme toujours se terminent avec un rejet des faiseurs de guerre par les populations. C’est alors que surviennent les situations révolutionnaires. On entend alors « plus jamais ça ! »
Les manifestants en Russie sont les précurseurs. Poutine a gagné cela. Pourvu qu’il soit fier de cette victoire avec tous les va-t-en guerre. Il faudra qu’il tire le bilan de ses progrès...