@alinea
le terme « anarchie » est malheureux, car aucune société ne peut exister sans qu’il n’existe pas de pouvoir coercitif, le tout étant de savoir comment il s’exerce et contre qui et cela pose la question de savoir qui détient le pouvoir de coercition. Ainsi, dans ta maison, quand bien même tu vis seule, tu exerce ce pouvoir sur des animaux de compagnie si tu en as et tous ceux qui s’invite dans ton espace personnel.
En monarchie, ce pouvoir est exercé par un seul, en oligarchie, il est exercé par une minorité et en démocratie, il est exercé par le peuple, or, pour ce dernier, le problème est de savoir qui est ce peuple ! En réalité, la démocratie ne peut exister que si la propriété privé n’existe pas, sans cela, la démocratie est impossible, on aura toujours une dictature soit monarchique, soit oligarchique.
Aussi, plutôt que de parler d’anarchie, il vaudrait mieux parler de panarchie. Le pouvoir de tous et qui impose ses propres conditions d’existence, c’est à dire l’équité ou égalité relationnelle. Qui se fonde sur la primauté de la liberté individuelle, la notion de liberté collective n’apparaissant que lorsque la liberté individuelle porte atteinte à celle d’autrui. Qui veut que la liberté des uns s’arrête là où se pose la question de celle d’autrui et seulement dans ce cas là.
Pour l’affaire du covid, la réponse étant négative, la contrainte via le pass sanitaire et vaxxinal est une violation de la liberté individuelle. Accepté surtout par l’ignorance des gens et leur manipulation par le pouvoir central, discrétionnaire détenu par une seule personne, donc, une monarchie de fait. La réalité se fonde sur les actes, pas les paroles qui servent autant à dénoncer que cacher une manipulation.
L’autre point essentiel étant l’interdiction absolue de tout secret, dans quelque domaine que ce soit sous peine de complotisme et de trahison de la souveraineté du peuple. Le seul cas étant l’état d’urgence contre une menace extérieure, mais qui signifie la dictature et soit la mise entre parenthèse de la démocratie, soit sa fin.
La transparence étant donc le second élément fondamental absolue, car la preuve de la liberté se fait dans l’espace public, s’il est réduit à l’espace privé, c’est qu’il s’agit de privation de liberté. Soit de celui qui ne peux s’exprimer selon sa nature, soit parce qu’il exerce sa propre violence contre ceux qui vivent sous sa domination.