C’est en fait sous nos yeux un nouvel ordre international qui se dessine, après des décennies de domination de la Pax Americana, avec l’OTAN comme instrument d’intimidation voire de droit de guerre en Europe. Il fallait que cela s’arrête, inévitablement. Les Etats-Unis ont, depuis la chute du mur qui a rebattu les cartes, tout fait pour démembrer tout ce qui ne lui ressemble pas ou ne lui est pas soumis, telle la guerre du Kosovo par OTAN interposée, en piétinant le droit international, pour bombarder Sarajevo, un pays moderne, avancé, et créer les conditions du retour des identitarismes, et de la haine ethnique, sur le mode une ethnie/un Etat : Croatie, Kosovo, Serbie... De l’Inde à la Chine en passant par la Russie, on en a tiré les leçons. Les peuples ne sont pas que des pions. La Russie, ce grand pays, a été traité comme mineure, comme devant se coucher devant des exigences occidentales, humilié, particulièrement dans l’affaire ukrainienne. L’actuel président de l’Ukraine, comédien recyclé président, a déclaré lui-même après son accès au pouvoir qu’il n’appliquerait jamais les accords de Minsk qui étaient censés permettre de garantir la paix dans les régions russophones, sans aucune réaction occidentale. Si la diplomatie devient une mauvaise pièce de théâtre, la guerre n’est plus très loin. Cette option de la guerre, regrettable, Jo Biden et ses relais, dont le président Macron, en portent la large responsabilité. La voix de l’Occident, s’affiliant à l’arrogance américaine et ses intérêts ultralibéraux, autocentrés, s’est défigurée, et est devenue inaudible, alors qu’elle aurait pu peut-être sauver la situation de ce désastre. La France, après le coup d’éclat du refus de suivre l’aventurisme de la seconde Guerre du Golfe, s’est faite le toutou de Washington, et a ainsi tout perdu de son crédit, et encore un peu plus ici, en marionnette des sanctions qui continuent d’affaiblir l’Europe et de renforcer les Etats-Unis. Ces derniers cyniquement poussent à la roue la confrontation par idiots utiles interposés, les pays de l’UE, en n’ayant rien à craindre des effets de retour tout en y exposant les autres, nous. La France ne pourra pas toujours agir non plus de la sorte, car il y a ici des forces de résistance, un peuple tout particulièrement qui commence à ne plus supporter d’être dirigé par des faiseurs, qui n’ont aucune ambition pour notre pays, en dehors d’en faire une puissance de seconde zone aliénée à Big Brother, un grand Disneyland... Le régime de Kiev nationaliste et corrompu installé par l’Amérique de la mondialisation ultralibérale, régime dit démocratique qui n’en a que le nom, est une anomalie, une chausse-trape. La démocratie n’a de sens que si elle sert la liberté, pas si elle n’est que l’emballage cadeau du marché au service de quelques-uns, pour justifier un capitalisme fin de l’histoire, qui se prend aujourd’hui les doigts dans la porte.
28/02 20:20 - Nowhere Man
@Francis, agnotologue Et vous où avez-vous appris le seconde degré ?
28/02 20:18 - Nowhere Man
@Hervé Hum Vous êtes complètement à coté de la plaque, relisez mon post, faites-vous aider si (...)
28/02 15:20 - Et hop !
@titi Pas plus qu’avec les Américains, les Anglais, les Hollandais, les (...)
28/02 14:49 - titi
@fummi grouchette La déferlant migratoire c’est faux problème qu’il est très (...)
28/02 14:44 - titi
@cyrus "car il y a un imbecile qui moinse sans te répondre « Et il est très réactif : au (...)
28/02 10:15 - Francis, agnotologue
@fummi grouchette la vidéo est bluffante, mais la comparaison avec Jean Moulin est incongrue (...)
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