@Olivier Perriet
Vous êtes délicieusement dogmatique et relativement binaire dans votre analyse.

Cher monsieur, il faut vous désintoxiquer des raisonnements binaires, des pro-ci et des anti-ça. Je comprends bien que depuis deux ans, vous avez été « lessivé » par les messages binaires des médias qui réduisent le monde en deux camps, en deux couleurs, en deux choix possibles.
La réalité est plus complexe que celle qui vous a été donnée à voir. Pour l’Ukraine, l’analyse est simple : 1°) Poutine en entrant dans ce pays a violé le droit international ; 2°) L’OTAN en souhaitant intégrer l’Ukraine viole un accord tacite donné à la Russie de préserver une zone tampon entre elle et l’OTAN ; 3°) La réalité ukrainienne est complexe : pays créé par les soviets, augmenté par l’un des dictateurs soviétiques (don de la Crimée), il rassemble deux peuples distincts et des territoires qui ont des tropismes géographiques et historiques opposés.

Faire ces constats n’est pas être pro Poutine mais c’est être pro exactitude historique et juridique. Par ailleurs, faire le constat que si les Russes avaient installés des bases militaires à la frontière des USA la réaction des Américains aurait été celle de Poutine aujourd’hui, c’est juste être lucide sur les rapports internationaux.
Enfin, que cela déplaise ou non, il y a en Ukraine des militants et militaires qui se revendiquent ouvertement du nazisme. Une avenue de Kiev a même été baptisée du nom d’un collaborateur nazi criminel. Imaginez-vous une avenue Klaus Barbie à Paris ? Pour toutes ces raisons, il convient d’aborder ce conflit ukraino-russe avec plus de finesse et moins de raisonnement à l’emporte pièce du style vous êtes pro Poutine etc... Vous pouvez raisonner ainsi, mais dans ce cas, vous ne cherchez pas le dialogue ni la compréhension d’une situation complexe et cela est votre libre choix.