Notes sur l’article qui inverse les causalités
D’accord avec le
problème global de la relation à l’animal et au vivant à
revoir
Pas d’accord avec « la racine du problème »
qui serait le pré-jugé spéciste, non !
Pas d’accord avec
la priorité de l’enjeu épidémique qui n’est qu’un retour à
l’intérêt anthropocentriste : l’humain est-il indispensable ? finalité de tout ?
Les rapports de
domination et de violence ne sont pas le fait d’idéologies
conjoncturelles des uns ou des autres qui imposeraient des modes de
production (et de reproduction) violents contre le vivant, les
animaux, les femmes, les plus faibles, c’est le contraire !
C’est les rapports sociaux et modes matériels de techno-production
(et de techno-reproduction) marchandisés qui produisent l’idéologie et les stéréotypes
de ceux qui les exploitent. En particulier en phase monétaire
capitaliste, techno-industrielle de masse.
économie et biologie
sont inconciliable, antinomique, l’une détruit (entropie), l’autre
construit (néguentropie). Il n’y aura pas de solution socio-économique au problème animal.
L’humain
violemment domestiqué et concurrencé par lui-même depuis le
néolithique ne fait que reporter sur le milieu vivant la violence
sur-prédatrice de ses rapports de production : le travail
torture punitive, la prolétarisation, la sexuation, la domination, l’aliénation
sociale : la notion de rapport antagonique de classe en est le
résumé.
Y a t-il une lutte
de classe de la cause animale ?
C’est pas stupide, c’est même
intéressant comme vue d’émancipation et de dés-aliénation
synergique. Faudrait déjà que les humains cessent de se
sous-humaniser entre eux, avant de prétendre cesser de
sous-animaliser les bêtes, d’en faire des objets. Il n’y a qu’une
seule façon de le faire : abolir l’argent, la valeur d’échange
qui met un prix sur le vivant. Car :
Aujourd’hui on peut
s’acheter une femme ou un enfant sur le marché sexuel ou procréatif
comme on peut s’acheter un chien ou une chasse à l’éléphant, une côte de boeuf. C’est
le résultat du progressisme sociétal par lequel tout se vaut
puisque tout s’achète.
Grâce à l’argent, on peut faire cela en
toute bonne conscience : l’argent permet de cacher, d’éloigner
du petit-bourgeois progressiste écolo les violences productives du
sale boulot opérée par des prolétaires exploités éloignés sur les cinq
continent (mines, travail des enfants, abattoirs...)
Je crains que
l’anti-spécisme petit-bourgeois, comme l’écologisme contre-révolutionnaire ne soit
qu’une mise scène bien pensante – bien pansante - pour cacher oui
les mauvaises consciences de l’hypocrisie sociale devenue la valeur
dominante du progressisme néo-libéral.