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Commentaire de PascalDemoriane

sur Le spécisme ne tue pas que les animaux


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PascalDemoriane 5 mars 2022 12:44

Notes sur l’article qui inverse les causalités

D’accord avec le problème global de la relation à l’animal et au vivant à revoir
Pas d’accord avec « la racine du problème » qui serait le pré-jugé spéciste, non !
Pas d’accord avec la priorité de l’enjeu épidémique qui n’est qu’un retour à l’intérêt anthropocentriste : l’humain est-il indispensable ? finalité de tout ?

Les rapports de domination et de violence ne sont pas le fait d’idéologies conjoncturelles des uns ou des autres qui imposeraient des modes de production (et de reproduction) violents contre le vivant, les animaux, les femmes, les plus faibles, c’est le contraire ! C’est les rapports sociaux et modes matériels de techno-production (et de techno-reproduction) marchandisés qui produisent l’idéologie et les stéréotypes de ceux qui les exploitent. En particulier en phase monétaire capitaliste, techno-industrielle de masse.
économie et biologie sont inconciliable, antinomique, l’une détruit (entropie), l’autre construit (néguentropie). Il n’y aura pas de solution socio-économique au problème animal.

L’humain violemment domestiqué et concurrencé par lui-même depuis le néolithique ne fait que reporter sur le milieu vivant la violence sur-prédatrice de ses rapports de production : le travail torture punitive, la prolétarisation, la sexuation, la domination, l’aliénation sociale : la notion de rapport antagonique de classe en est le résumé.

Y a t-il une lutte de classe de la cause animale ?
C’est pas stupide, c’est même intéressant comme vue d’émancipation et de dés-aliénation synergique. Faudrait déjà que les humains cessent de se sous-humaniser entre eux, avant de prétendre cesser de sous-animaliser les bêtes, d’en faire des objets. Il n’y a qu’une seule façon de le faire : abolir l’argent, la valeur d’échange qui met un prix sur le vivant. Car :
Aujourd’hui on peut s’acheter une femme ou un enfant sur le marché sexuel ou procréatif comme on peut s’acheter un chien ou une chasse à l’éléphant, une côte de boeuf. C’est le résultat du progressisme sociétal par lequel tout se vaut puisque tout s’achète.
Grâce à l’argent, on peut faire cela en toute bonne conscience : l’argent permet de cacher, d’éloigner du petit-bourgeois progressiste écolo les violences productives du sale boulot opérée par des prolétaires exploités éloignés sur les cinq continent (mines, travail des enfants, abattoirs...)

Je crains que l’anti-spécisme petit-bourgeois, comme l’écologisme contre-révolutionnaire ne soit qu’une mise scène bien pensante – bien pansante - pour cacher oui les mauvaises consciences de l’hypocrisie sociale devenue la valeur dominante du progressisme néo-libéral.


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