Chroniques du Grand Jeu : « Si Orwell m’était conté »...
"(...) Les masques tombent tout à fait maintenant et chacun se rend bien compte
que les institutions dites internationales, qu’elles soient financières
ou simplement sportives, sont en réalité dans les mains occidentales et
peuvent à tout moment être instrumentalisées. Cela n’a évidemment pas
échappé aux pays tiers qui vont accélérer la mise en place de systèmes
parallèles, dédollarisation et autres.(...)
Quant aux euronouilles, « grâce » aux sanctions pour punir la Russie de sa guerre en Ukraine, ils payent le gaz russe plus cher
que jamais et participent pleinement au financement... de la guerre
russe en Ukraine. Jamais coup de menton n’aura été aussi
contre-productif...
Les conséquences ne s’arrêtent pas là.
Il est impossible de toutes les lister mais, pour ne prendre qu’un
exemple de l’entremêlement des économies de la planète, la dégringolade
de la banque russe Sberbank, coupée du SWIFT, va entraîner la ruine du fonds de pension des professeurs du Kentucky.
Premier exportateur mondial de céréales
et d’engrais, premier producteur de nickel et de palladium, troisième
exportateur de charbon et d’acier, cinquième exportateur de bois, la
Russie fournit en moyenne le sixième de l’ensemble des matières
premières de la planète. Les Occidentaux ont-ils tout à fait pris la
mesure de leurs sanctions ?
Dans sa logique de confrontation visant à
ne plus céder d’un pouce, Moscou vient d’ailleurs de « recommander » aux
producteurs nationaux de cesser toutes les exportations d’engrais. On imagine les conséquences pour les agriculteurs d’Europe et d’ailleurs...
Quant au blé, dont la Russie et l’Ukraine sont les deux premiers producteurs mondiaux, ses cours flambent sans relâche etc"