@Jonas
Pour ma part, chacun est comptable de ses propres actions, invoquer l’autre ne consiste qu’à justifier la même action. C’est le sens de mon premier commentaire. Maintenant, notre discussion dérive sur autre chose.
Si dans une démocratie, c’est la séparation de la religion et de la politique qui prime, Israël n’est pas vraiment une démocratie, vue l’imbrication du religieux et du politique. Il semblerait que vous tombez sous le coup de votre propre critique.
Mais peu importe, pour ma part, ce n’est pas ce qui prime pour définir une démocratie, car alors nombre de dictatures sont sur ce critère des démocraties. Bref, c’est absurde !
La démocratie, par définition, c’est la souveraineté du peuple, or, le souverain est celui qui détient le pouvoir, à qui rien ne peut être caché sans que cela ne soit pas un complot contre sa souveraineté et caractéristique d’une haute trahison. Bref, le baromètre de la démocratie, c’est la transparence qui doit être totale vis à vis du souverain, or, force est de constater qu’aucun pays affirmant être des démocratie respecte cette condition ABSOLUE.
Pour parer à cette condition, la manipulation consiste à parler de « démocratie représentative », le hic, c’est que la représentation ne peut être que dans le sens descendant, du souverain vers son représentant, donc, pour un mandat impératif et surtout, sans possibilité de secret, car cela relève alors du complot et de la haute trahison. Lorsque la représentation se fait dans le sens contraire, donc, où le souverain donne sa souveraineté au représentant, c’est ce qu’on appelle une mise sous tutelle ou autrefois, une régence et cela signifie soit l’immaturité, soit la sénilité du souverain et c’est dans ce cas précis que se trouve les supposés « démocraties occidentales ». La seule et unique exception étant l’état d’urgence qui nécessite d’avoir un chef de guerre et où le secret trouve sa justification face à l’ennemi, mais c’est soi la mise entre parenthèse de la démocratie, soit sa fin. Voilà pourquoi dans nos supposées démocratie, l’état d’urgence doit être permanent, pour justifier la désignation de chef et la soumission volontaire du peuple supposé souverain, mais toujours réduit à son immaturité ou sénilité.
Quant à la presse, propriété des chefs économiques que sont les oligarques ou propriété de l’Etat obéissant au gouvernement en place, lui même mise en place via la propagande des médias appartenant aux oligarques, son indépendance n’est que de façade, une illusion. Or, sur la même condition de transparence, les médias ont l’obligation absolue de ne pas tenter de manipuler l’information, la dissimuler ou la travestir sans que cela soit punissable.
Pour finir, l’intelligence des maîtres, dictateurs occidentaux est d’avoir compris (depuis le XVIIIème siècle pour l’Angleterre), que l’important n’est pas le pouvoir personnel tel que l’incarnait le roi, mais au contraire le pouvoir collectif de la minorité propriétaire de l’économie. Autrement dit, qu’on peut changer autant de président que l’on veut, tant que celui qui est en place défend les intérêts de la classe propriétaire d’abord, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. L’important étant donc de toujours avoir le contrôle de la pensée de la population via un narratif adapté et où le concept de démocratie n’a été adopté que lorsque cette minorité à compris qu’elle pouvait s’en servir pour vérouiller le cogito de leurs citoyens. C’est à dire, lui faire gober l’idée de la représentation du bas, vers le haut. Bien sûr, cela comporte toujours un risque, de devoir toujours contrôler le narratif, mais jusqu’à présent, grace au contrôle des médias et à l’art de savoir faire taire les voix trop dangereuses ou diaboliser les courants idéologiques contraires, cela fonctionne encore. Mais ma foi, même dans les dictatures les plus dures il y a toujours un risque de perte de contrôle et d’ailleurs, on retrouve aussi cette même obligation de contrôler le narratif, même si une partie plus importante de la population n’y adhère pas.
Quant à la différence entre l’imaginaire et la réalité, ce n’est pas l’impossibilité de changer de système, de s’affranchir d’avoir des chefs, mais réside dans le fait que dans la réalité, la causalité est l’ordre premier, directeur auquel l’imaginaire doit se plier, même votre Dieu tout puissant ne peut que s’y soumettre, sauf à renoncer à la réalité et donc, revenir à son seul imaginaire, c’est à dire, où la causalité est l’ordre secondaire, mais avec comme conséquence... Le néant !
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