@L’apostilleur
< Thomas Römer qui associe le judaïsme à l’évolution du concept religieux associé à l’au-delà. >
Effectivement, ce concept ouvre des horizons (et des espérances) infinis.
Les Egyptiens connaissaient le concept déjà au III millénaire avant JC, et liaient le respect de la morale de son vivant à la possibilité d’accès (après jugement) à la vie éternelle avec le divin.
Le prétendu polythéisme égyptien était déjà conçu au II millénaire comme un concept permettant de comprendre les multiples manifestations de Dieu qui, lui avait ’’créé lui-même son oeuf’’ outre l’univers y compris les dieux.
Les chrétiens, avec leurs trois entités divines ne font aussi qu’un, cacun étant une de ses manifestation différente.
Les Perses des Gâthas étaient clairement monothéistes au II millénaire. Avec aussi jugement et vie éternelle.
Avant cela, il y avait aussi le vieux dieu indo-iranien Mithra qui était aussi solitaire, tout comme Sol Invictus.
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Pour ce qui est du judaïsme, l’approche de Römer me semble techniquement saine. En effet, une religion sans au-delà n’est vraiment pas du même niveau que celles qui n’y ont pas accès. Et Römer, comme d’autres, souligne les différentes étapes : polythéisme pur, monolâtrie, monothéisme sans au-delà, monothéisme avec au-delà.
Pour ce qui est du Judaïsme et du Christianisme, ils sont tous deux passés -en pratique— dans cette dernière catégorie après JC...
Ce qui est fort différent de l’idée d’une existence du Judaïsme depuis des millénaires avant JC.