@sylvain
Votre approche est originale, mais mon « bon sens » a un peu de mal a la comprendre et a la suivre.
En tant que principe « une proportionnalité entre service rendu a la société et contrepartie, salaire, donnés »
me semble une chose équitable donc bonne.
Que cette règle ne soit souvent pas appliquée, c’est une évidence. Reste à se mettre d’accord sur ces anomalies. A mes yeux, par exemple, un trader (qui pourtant travaille réellement) et un investisseur (dans un fonds ou en bourse) ne rendent aucun service à la société, et reçoivent pourtant d’excellents salaires ou des dividendes.
Par contre je ne partage pas votre affirmation « on ne force pas les gens a faire quelque chose ..., mais en les maintenant dans la misère »
Si dans certains métiers type batiments que vous citez, les salaires sont bas, c’est parce que que certains decideurs ont cru malin de faire venir des immigrés, moins chers, pour faire des boulots que les francais ne voulaient pas faire a ce prix la.
Si le choix avait été de mieux payer ces métiers, aujourd’hui moins d’immigrations, moins de chomages, finalement plus de richesse pour la France et ... les français
Mais pour ces immigrés, ce n’était pas « les maintenir dans la misére ». S’il sont venus, c’est convaincus de faire une bonne affaire, améliorant le sort de leurs familles.
Par ailleurs, sans lien avec le point precedent, qu’un métier ne demandant aucune compétence particulière, pas spécialement pénible, sans grosse responsabilité, ne soit pas le mieux payé est-il réellement choquant ? Quels sont vos critères pour justifier une contrepartie supérieure pour certains métiers ?