@rosemar
Vous n’êtes pas familière de ces questions, sinon vous sauriez qu’entre 30 et 40 millions de russes se sont retrouvés en pays étranger du jour au lendemain après la désintégration de l’URSS. C’est bien sûr un héritage du passé, puisque du temps de l’URSS, les russes étaient chez eux dans toutes les républiques et cela était encouragé pour assurer une russification des régions périphériques de l’empire russe.
Sauf que les gens ont du souvenir et le pouvoir soviétique a laissé beaucoup de factures (déportations, famines organisées, etc...) et que le ressentiment inter communautaire est parfois à fleur de peau. D’où des flambeaux de guerre civile prêts à flamber, ici et là (voir Ukraine récemment) et le prétexte des interventions russes pour « pacifier » tout cela. Vous ajouter la volonté imbécile (mais sollicitée par les pays au contact de la Russie) de faire partie de l’OTAN et avec une population russophone en interne, vous avez la recette idéale d’un désastre (oui, la guerre ultimement...).
On a tendu la main en 1946 à l’Allemagne qui étaient la cause directe de millions de morts et mis à l’écart la Russie après 1991, alors qu’elle a été un contributeur majeur (le principal selon moi) de la défaite nazi et qu’on ne pouvait lui reprocher le dixième de ce qu’on pouvait attribuer à l’Allemagne nazi.
Vous parlez très simplement de choses qui sont passablement complexes. Discerner ici des bons et là des méchants est la recette de base pour aboutir aux guerres, vous savez...