« Krivine est mort debout, toujours révolutionnaire ! »...
...Dans une société dont aucune révolution na jamais rien changé à son caractère structurel.
Chaque révolution chasse la précédente, en ne faisant que freiner obscurément le progrès scientifique et technique qui, pas à pas, fait patiemment évoluer la condition humaine.
Ici
et maintenant, parce
qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir,
se loger et se soigner, l’être
humain plus que tout autre
est un consommateur. Et
il
l’est
depuis
sa conception jusqu’après sa mort, se doublant
d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est
ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent
économique au service de la société, mais
aux dépens de son environnement. Et plus le nombre de ces agents
augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils
s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent,
consomment, échangent et s’enrichissent, avec l’aide du progrès
scientifique et technique, quelles que soient les conditions du
partage de leurs richesses.
Qu’il
s’agisse de ressources non renouvelables, de
déchets ou
de pollution, le saccage
de la planète Terre
augmentent d’autant et s’ajoute aux
caprices
d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.
Tous
les malheurs du monde,
que l’homme a la capacité de maîtriser,
en découlent et
sont aggravés
par
le caractère incontournablement
pyramidal de la
société, dû au fait que richesse et pauvreté existent
l’une
par l’autre,
dans leur relativité –
sans riches point de pauvres et réciproquement –,
et qu’un
destin aveugle
assigne à chacun, à sa naissance, sa place au sein de cette
pyramide sociale, quels
que soient les aléas heureux ou malheureux de son existence par la
suite et jusqu’à sa mort. En
raison de
ce
caractère pyramidal de notre structure sociale, les
pauvres s’y
multiplient
à une cadence qui
est
plusieurs
fois
celle des riches. C’est
dans ces conditions, que sous la pression de 220 000 êtres
humains qui
viennent
s’ajouter quotidiennement à la
population
mondiale, que
la
pyramide sociale
s’atrophie toujours plus et que son sommet s’éloignant
incessamment de sa base,
les écarts de richesse entre ses occupants se creusent
inéluctablement d’autant.
...
Le syndrome de l’autruche
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html
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