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Commentaire de Luc-Laurent Salvador

sur Visages du diable et figure du Christ : le cas Poutine


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 13 mars 2022 17:07

Désolé Alinéa mais nos vues divergent assez fondamentalement.

Loin de moi l’idée de m’opposer à l’animal et à l’automaticité du mental. C’est la vase dont nous sommes issus, l’argile dont nous sommes fait. Il serait fou de renier cela.
On peut donc autant qu’on voudra s’attacher à préserver cette « source » qu’est en définitive notre corps, précieux si l’en est parce c’est lui que l’âme anime mais on ne saurait en oublier le travail de l’esprit et de la conscience qui est censé nous tourner vers la verticale.
Tout ce qui tend à nous cantonner dans l’horizontale est un égarement.
Faire du cerveau, de la langue ou de la science la cause du malheur du monde c’est juste se trouver des boucs émissaires facile car ils ne vont pas protester.

La cause des malheurs du monde a toujours été et reste la pulsion d’emprise et de domination de l’homme par l’homme. Cette violence qui consiste à traiter l’autre comme objet plutôt que sujet, cad à le sortir du cercle des semblables pour se penser supérieur de quelque manière.

Et ça commence par la fabrication de boucs émissaires. Mais tout cela nous mènerait bien loin. Je vais donc m’arrêter là considérant avoir énoncé ce qui devait l’être dans l’article. J’y reviendrai plus tard avec une tentative de synthèse « élargie » de la théorie girardienne de l’invention de l’humain dans et par le sacrificiel, donc le religieux dont on ne saurait faire l’économie.

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