Il ne faut pas croire qu’il y a beaucoup de propagande maintenant... et qu’il y avait de l’information avant.
Le fait qu’il y ait plus de canaux d’informations facilite la pluralité de l’information même s’il existe aussi des limites sur les réseaux sociaux. Quand il n’y avait que les journaux et la radio le monopole d’Etat était encore plus puissant. C’est le mouvement ouvrier qui peut imposer plus ou moins de liberté de la presse dans certaines périodes. Il y a eu de ce point de vue des acquis à la libération. Ils ont été régulièrement rognés depuis.
En France un ministère de la propagande a été créé en pleine période de front populaire et il a continué son existence jusqu’à la libération. Ce titre avait le mérite d’être clair. L’apparition de la télé entièrement aux bottes du gouvernement a été une dégradation. Maintenant qu’elle est essentiellement aux mains des milliardaires ce n’est guère mieux.
Les militants du mouvement ouvrier n’ont jamais espéré qu’ils pourraient bénéficier des moyens qui sont aux mains des capitalistes. Ils ont de tout temps (depuis le XIXème siècle) cherché à avoir leurs propres journaux. Aujourd’hui, ils utilisent en plus internet et essaient de jouer sur quelques contradictions en utilisant des services privés internationaux (YouTube, Facebook...). Ils peuvent créer leurs propres sites web.
Seuls des partis liés directement aux capitalistes revendiquent d’avoir une part du gâteau médiatique en sachant très bien qui sont les pâtissiers.