Bonjour Olivier. La filière du biométhane mentionnée dans l’article est à envisager, mais je ne sais pas l’ampleur que cela peut prendre dans le mix énergétique. Il y a aussi d’autres filières d’agro-carburants : huiles pour le fuel, alcool de sucre pour l’essence : on peut passer le SP95 de 10 à 15% de bioéthanol, c’était le cas en ...1932 !, et le gazole de 7 à 10% de diester. Et encourager les constructeur à réintroduire des modèles E95 (ils sont contraints par les eurocrates de ne faire de la pub que pour les modèles électriques et hybrides rechargeables, favorisés par des normes de consommation biaisées).
Idem pour le chauffage, plutôt que de financer la mise à la casse des chaudière à fioul récentes -gaspillage écolo-irresponsable-, la filière du biofioul (à 30% dès cet été) peut être boostée, en donnant des aides pour le changement de brûleur compatible.
Mais il ne faut évidemment pas détourner les terres agricoles de production alimentaire (à préserver par la loi). Il y a des friches et jachères suite à fermeture d’exploitations agricoles, un plan volontariste de remise en culture peut être décrété d’urgence (opérationnel pour récolte 2023).
Cela améliore le bilan carbone par rapport aux carburants fossiles. Et surtout, cela réduit notre dépendance énergétique aux aléas et caprices des pays fournisseurs. Emploi local, déficits commerciaux diminués.
La lubie du tout électrique est une fausse piste (la production devrait quadrupler) ; et en terme de production électrique, l’objectif du tout renouvelable est une imposture puisqu’il faut doubler le parc par des centrales à combustion pour les jours sans vent ...et les nuits sans soleil
Il en faut évidemment, mais le ’’trop’’ est l’ennemi du bien.