@joletaxi
Pour éviter aux poutinolâtres de répéter toujours la même chose, je résume leurs arguments :
- La propagande à sens unique : Ils voient les
troupes d’Azov mais ils ne voient ni les commandos Wagner, ni les troupes de
Kadyrov. Ils s’abreuvent directement à la source avec la propagande de la
presse à Poutine.
- Les généralisations abusives : Puisque les
troupes d’Azov existent c’est que le gouvernement (dirigé par un juif) est
néo-nazi. Envahir l’Ukraine c’est lutter contre les néo-nazis. Voici les performances, de l’extrême-droite aux
élections en Ukraine : « "Aux élections
présidentielles de 2019, le candidat d’extrême droite fait moins de 2%. Aux
élections législatives qui suivent, il y a une coalition de groupes d’extrême
droite, dont l’émanation politique du bataillon d’Azov, qui fait 2,4%. »
- Les diffamations par abus de langage : ceux qui
protestent contre l’invasion de l’Ukraine sont accusés de défendre des néonazis
ou sont eux-mêmes des néonazis.
- Les procès d’intention : Si le
gouvernement se maintient, l’OTAN va mettre des fusées avec des bombes
atomiques. Il faut envahir préventivement.
- Les falsifications : Dans le conflit
au Donbass les forces ukrainiennes ont massacré 14 000 civils. Nous
connaissons exactement la réalité à ce sujet (Rapport du HCDH -Voir aussi le
chapitre « D’où vient le chiffre des 13 000 victimes ? »
dans cet article).
- La métaphore remplaçant la réalité : Les américains
ont envahi lors « du Maïdan » en 2014 (avec leurs chars !). Ce sont eux
qui ont agressé les premiers !
- Les glissements de sens qui aboutissent à des
falsifications :
L’OTAN a bombardé le Donbass. L’OTAN se préparait à envahir l’Ukraine…
- En bref : la mauvaise foi sous toutes les formes
possibles et imaginables.