Poutine avait vu juste pour le paiement en roubles :
Le Vatican vient d’en acheter pour l’équivalent de 10 millions d’€
Depuis quelques jours, plusieurs analystes et économistes hétérodoxes se tapent le crane sur une décision de la Banque centrale russe qui est de fixer le prix de l’achat de l’or à 1 gramme d’or pour 5 000 roubles (environ 55 dollars ). Pour ces économistes, c’est la première étape, très bien cachée, pour qu’on ait un rouble garanti par l’or.
Ce serait la première fois depuis 1971 qu’une monnaie de papier soit
garanti par le métal jaune. En 1971, Nixon avait supprimé la connexion
entre l’or et le dollar, permettant l’impression de dollars sans limite
et ainsi, les Etats-Unis pouvaient acheter le monde entier avec une
monnaie de singe.
La valeur de la devise russe s’était effondrée
depuis l’invasion du 24 février dernier. Mais en donnant une raison aux
opérateurs étrangers d’acheter des roubles, même contraints et forcés,
le président russe renforce sa valeur sur le marché : celle-ci vient de
se renforcer face à l’euro et au dollar. Alors qu’un rouble valait
0,0069 euro le 22 mars, il est depuis remonté à 0,0093. Si les
Occidentaux refusent ces nouvelles conditions, ils n’auront plus de gaz
russe. S’ils l’acceptent, ils soutiendront alors le cours du rouble et
annuleront une partie de l’effet des sanctions économiques.
C’est un système extrêmement brillant où l’or, le rouble, mais surtout
toutes les ressources de la Russie comme le gaz, le blé, le pétrole vont
fonctionner ensemble, sans liens directs apparents, pour favoriser l’or
qui va influencer positivement sur la monnaie russe.
Et il y a des signes qui ne trompent pas. L’Arabie Saoudite, qui était
le principal bénéficiaire du pétrodollar, envisage de vendre son pétrole
en yuan. L’Iran ou le Venezuela pourraient également demander à ce que
leur pétrole soit vendu en or.
Bravo Vladimir