@Alain Alain
Je meugle et
mon avis ne sert à rien. Soit.
Vous, vous n’êtes
pas muet mais simplement sourd et aveugle.
Vous ne
voyez pas, vous n’entendez pas que le navire de l’EducNat est en train de
sombrer. Et que notre pays passe de ce fait de 1ère en 2ème division.
Et que disserter
sur la charge de travail des profs dans ces circonstances est indécent,
obscène.
Je respecte
les profs., métier difficile, tout comme je respecte les flics. Ces deux
professions se prennent la société en pleine face quand moi-même, dans mon
bureau d’études, je m’amusais avec un bon salaire.
Votre prise
en otage de Samuel Paty est déplacée : nombre de bijoutiers ont été
assassinés dans l’exercice de leur profession. Pour autant, ils ne passent pas
leur temps à se victimiser.
Bien d’accord,
la descente aux enfers en termes de savoirs et de niveau des élèves n’est pas
de la seule responsabilité des profs. Mais ils en ont une part, une bonne part,
c’est évident, et il leur revient de le reconnaître, de réviser leur idéologie,
de se révolter contre les fonctionnaires du ministère qui au lieu d’enseigner
passent leur temps à concocter des réformes plus nuisibles les unes que les
autres (le pourcentage des profs. qui n’enseignent pas mais font autre chose,
on ne sait trop quoi, est aberrant).
Je souhaite
que les salaires des profs. soient révisés à la hausse. Mais il semble que les
discours de victimisation sur ce thème des salaires ne soient pas tout à fait
transparents : le coût pour l’Etat des enseignants français n’est pas très
différent des autres pays de l’UE. Ce qui diffère est que les jeunes profs.
français sont relativement très mal payés mais se rattrapent largement à la
retraite très généreuse. Il faudrait que les profs. demandent une répartition
différente durant leur carrière. Mais les syndicats sont totalement incapables
de demander quelque chose de juste et utile. Ils ne connaissent qu’un mot d’ordre :
toujours plus (sauf les heures de présence devant les élèves et à l’école).
Je meuglerai
jusqu’à ce que le service public de l’Education Nationale retrouve la qualité
que j’ai connue dans mon enfance.
J’ai
travaillé dans l’automobile. Que diriez-vous si vos aïeux roulaient en R16 dans
les années 60 et vous n’auriez aujourd’hui que des Trabant à acheter ? Vous
diriez que les ingénieurs et techniciens de l’automobile sont des incapables,
et vous auriez raison.