@Yann Esteveny
Oui, Yann, belle co-formulation.
Mais j’ai l’impression que vous éludez pudiquement l’aspect organique, corporel du phénomène. Oui, « Le vrai devoir est d’être un être humain. »
Donc en chair autant qu’en esprit. Et partant de la chair, du corps... de sa propre mère ! donc d’un genre féminin, d’un principe féminin ! source de toutes nos pro-tensions, référence socle de nos ex-istences. Présent dans tous nos actes et représentations, qu’on soit fille ou garçon. C’est notre materia prima, notre vierge noire. C’est la raison pour laquelle le langage genre les objets dans nos langues et les faits copuler grammaticalement, syntaxiquement.
Au sexe organique correspond un structure de genre psychique, duelle, composite, qui anime toutes relations sociales, linguistiques comprises : en collectivité nous n’avons que des relations sexuelles ! sexo-genrées quelle qu’en soit la nature, professionnelles, amicales, guerrières ou autre.
Notre psychisme profond lui, vit tout ainsi, l’acte de vote compris, l’imaginaire politique avec ses tensions est fortement sexo-genré.
Après faut comprendre comment sexe et argent s’articule en profondeur. Mais c’est un autre chantier ! Si çà vous dit, moi c’est mon dada.
NB. A propos de dada, le duo des deux vieux juifs à barbe, Marx et Freud, c’est un véhicule attelage à deux chevaux, à deux roues qu’on peut emprunter et conduire sans attendre qu’il vous dise par où passer ni où aller ! C’est juste un véhicule parmi d’autres. Donc pas de problème entre nous !
Il ne faut pas être trop à cheval sur le cheval, ce serait un peu cavalier ! oserais-je dire.