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Commentaire de Luc-Laurent Salvador

sur Le mythe de l'innocence des foules victimaires


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 15 avril 2022 16:21

@alinea

Non ! la bestialité n’existe que chez l’Homme !
Oui, c’est vrai dans la mesure où seul un homme peut être bestial, quand il se comporte comme un animal.
Par exemple, lorsqu’on donne à manger à un troupeau de porcs, ils se jettent sur la nourriture comme la misère sur les pauvres et tentent d’en avaler un maximum le plus vite possible de peur que ce soit leurs congénères qui le fassent avant eux.
C’est un comportement animal qui a une logique respectable chez eux et qui ne devient bestial que chez l’Homme parce que ce dernier oublie alors ses capacités et devoirs humains de solidarité et donc de partage équitable. Il se fait animal, il est alors bestial.

l’animal est animé par l’âme :
Attention, il ne faut pas se laisser abuser par l’étymologie. L’animal est certes animé et, en toute logique, il a une « âme »... (oui mais elle est) animale qui ne saurait être confondue avec l’âme humaine. Celle-ci, lorsqu’elle est « accomplie », se destine à rencontrer Dieu dont l’animal n’a cure. Cela fait une grosse différence, ça s’appelle grosso modo la spiritualité. J’espère ne pas heurter en disant que l’âme animale n’en a aucune simplement parce qu’elle n’a pas atteint ce stade. Le petit de l’homme aussi chemine avant que, grâce au bain culturel et langagier, sa conscience vienne se confronter à cela.


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