@Jean Dugenêt
Ma réponse portait sur votre remarque tout au moins aussi désobligeante en affirmant que je serai parti à la guerre « gaiement ».
Et j’ai donc compris votre précédent commentaire comme portant sur l’attitude à avoir au moment de la 1ère guerre mondiale. Entre accepter de servir de chair à canon face à d’autres travailleurs avec qui, la veille encore, les travailleurs français fraternisaient précisément au nom de l’internationale et que le seul mot d’ordre magique de « la patrie en danger », à fait s’entretuer, alors même que le danger était précisément cette fraternité internationale des travailleurs.
Et c’est là précisément que les ouvriers auraient dû refuser de porter les armes et se retourner contre leur propre gouvernement. que ce soit en France ou en Allemagne.
Jean Jaurès aura compris trop tard qu’il n’y a pas trop d’internationalisme, mais toujours trop de nationalisme pour celui qui veut vivre en paix relationnelle et jouir du fruit de son propre travail, sans voler celui d’autrui et sans qu’autrui vole le sien (principe du mérite personnel qui interdit l’exploitation).
La guerre en Ukraine ne fait pas exception à la règle, c’est bel et bien au nom du nationalisme que les citoyens acceptent de s’entretuer. Depuis que l’humain a entrepris la colonisation de laTerre sur lui même, toutes les guerres (sauf quelques exceptions) ont été menées au nom de la « patrie en danger ». Seule la forme changeant, c’est à dire « le royaume en danger », « le peuple en danger ». Processus tout à fait normal, mais qui touche à sa fin en raison de la mondialisation réelle. Cette dernière n’étant pas une théorie, mais un fait et soit l’humanité en tire les conséquences, soit il y aura une très violente régression, d’autant plus violente que le déni est grand.
La conséquence fondamentale de la mondialisation étant la substitution de la propriété sur l’espace-temps commun, par la responsabilité. Les deux étant incompatible au même niveau, mais uniquement dans une relation où l’un est devant l’autre. Car la propriété implique la cupidité et en aucune manière la responsabilité, cette dernière impliquant l’équité.