Depuis le début avril, l’hystérie médiatique a atteint des sommets inégalés. Des images et des déclarations provenant directement des propagandistes de Azov tournent en bouclent, toutes accusant les russes de crimes de guerre, d’atrocité et de génocide contre des civils à Boutcha, et cela au moment même où la Russie et l’Ukraine étaient en pleine négociation.

Qu’est-ce que la Russie aurait à gagner en procédant à l’exécution de civils à Boutcha, à moins que le gouvernement russe tout entier n’ai sombré dans la démence en se soumettant volontairement à de nouvelles économiques.

Alors à qui profite ce crime de guerre ? Ici, clairement, la réponse est le gouvernement américain.

Les États-Unis ne veulent pas que la guerre prenne fin. La déclaration de Biden à Varsovie le mois dernier, selon laquelle Poutine "ne peut pas rester au pouvoir", n’était pas une gaffe, comme l’ont présenté les médias américains, mais exprimait la politique américaine réelle à l’égard de la Russie,

Dans un article publié mardi dernier, le chroniqueur du Financial Times Janan Ganesh a déclaré : "L’Amérique sera le vainqueur ultime de la crise ukrainienne."

le Journal The Economist, pour sa part, a appelé à une « victoire décisive » contre la Russie en Ukraine.

Les russes subissent un torrent de boue nauséabonde comme tous ceux avant eux qui se sont retrouvés face à l’appétit sans fin du capitalisme américain.

Les Usa sont habitués à inonder le monde de fausses informations tendant à prouver que leurs cibles sont des criminels de guerre ayant commis des atrocités.

Les accusations d’atrocités sont un élément essentiel de la propagande militaire des Usa.

Toutes les guerres menées par les USA ont été précédées par des accusations de crimes commis par leurs ennemis ciblés .

Dans chaque cas, qu’il s’agisse de la première guerre du Golfe, de l’Afghanistan, de la Syrie ou de la Libye, le scénario est le même : le gouvernement visé par les USA a assassiné des civils et menace d’en tuer davantage si les occidentaux n’interviennent pas dans le cadre d’une guerre humanitaire.

Les allégations de crimes s’avèrent par la suite, être des fables totalement montés de toutes pièces.

Mais entre temps l’intervention américaine provoque la mort de centaines de milliers de civils dans le pays « sauvé » .

Et ce qui se passe à Boutcha ressemble furieusement à la manière d’opérer des USA.