@chapoutier
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L’attention s’est portée sur les sept
corps de la rue Yablonska. Certains affirment qu’ils ont pu être
identifiés sur des photos satellites prises dès le 11 mars. C’est
difficile à croire, étant donné la tradition russe et ukrainienne
d’enterrer rapidement les personnes décédées et la décomposition
naturelle qui se produit sur les corps restant exposés.
Que ces sept personnes aient été tuées
lorsque les troupes russes étaient dans la ville ou plus tard, la cause
du décès ne peut être déterminée à partir des preuves largement
disponibles. Ces hommes pourraient avoir été tués par l’artillerie
ukrainienne. Bucha, une petite ville (50 000 habitants avant la guerre,
selon le maire Fedoruk) qui jouxte Irpin, une ville un peu plus grande, a
été proche de la ligne de front pendant environ un mois, et
l’artillerie ukrainienne a tiré vers Bucha même après le retrait des
troupes russes. Les vidéos montrent des cratères à côté de certains des
corps. Il pourrait y avoir des explosions en hauteur, ne laissant pas de
cratères. Certains ont pu mourir d’une balle perdue ou d’une attaque de
maraudeurs. Il n’y a aucune preuve d’un massacre par les troupes
russes.
Les affirmations selon lesquelles les
corps ont bougé immédiatement après le passage de la voiture ne sont pas
correctes. Certaines personnes du côté russe affirment que les hommes
ont été assassinés par l’organisation paramilitaire ukrainienne Azov ou
d’autres forces après le retrait de l’armée russe. Je n’ai trouvé aucune
preuve à l’appui de cette affirmation et la considère donc comme
fausse. Cette affirmation a été suivie d’allégations selon lesquelles la
même chose se serait produite dans d’autres villes d’où les militaires
russes se sont retirés.
Nous devons mettre un terme à ces mensonges car :
ils constituent une diffamation du sang ;
ils accroissent la haine entre Russes et Ukrainiens ;
ils orientent notre politique dans la mauvaise direction.