@Xenozoid
Journal libération du 19 Avril. Extrait de
"
« Des gens sont violés devant des membres de leur famille »
« Parmi les corps des centaines de civils retrouvés après le retrait des troupes russes dans la région de Kyiv, celui d’une femme dont on ne connaît pas le nom gît dans une cave. Affalée sur une chaise, vêtue d’un manteau de fourrure, les jambes nues. Tuée d’une balle dans la tête à Boutcha. A l’étage de la maison, des emballages de préservatifs déchirés et un préservatif usagé ont été retrouvés par les forces de l’ordre, décrit un article du New York Times. Un cas de sévices sexuels parmi tant d’autres, selon Lyudmyla Denisova, commissaire aux droits de l’homme de l’Assemblée ukrainienne.
Sur son compte Telegram, la sexagénaire au carré blond publie la liste des crimes commis par l’armée russe depuis le début de la guerre. Outre les assassinats de civils, de plus en plus de victimes sortent du silence pour dénoncer des cas de viols et de violences sexuelles dans les territoires récemment « libérés » par Moscou. A Boutcha, « une adolescente de 14 ans a été violée par cinq hommes de l’occupation. Elle est maintenant enceinte ». « Un garçon de 11 ans a été violé devant sa mère, attachée à une chaise et forcée à regarder la scène ». « Dans la région de Kharkiv, l’occupant russe a violé pendant plus d’une semaine une femme de 29 ans ». Parmi 25 filles et femmes « systématiquement violées » par les troupes russes dans une cave à Boutcha, « neuf sont enceintes », décrit la commissaire ».