Beaucoup diront que je manque de respect envers le président de la République et que c’est inadmissible. Pourtant, j’estime qu’il faut, tout simplement, appeler un chat ; un chat et un chien ; un chien. Qu’il ne faut pas tricher avec la vérité et qu’il faut la dire. On peut se tromper. Alors, on en débat en toute franchise. Alors, oui : comme monsieur Hervé Feron, maire de Tomblaine en Meurthe-et-Moselle qui s’expliqua d’une manière extrêmement claire sur le Grand débat ou Grand blabla :
— Je réclame le droit à un nécessaire devoir de désobéissance républicaine, à cause du grand respect que j’ai pour la fonction présidentielle et pour la République.
— Je réclame le droit d’écrire ce que j’écris parce que ce que j’écris est factuel, à moins qu’il me soit prouvé le contraire. Et ; si je me suis trompé, je suis prêt à faire amende honorable.
— Je réclame, le droit à l’impertinence, à cause, monsieur le président, de votre arrogance, de votre suffisance, de votre mépris du peuple, des jojos, des moins que rien, des Gaulois réfractaires… À cause de votre sanglante répression policière et de la violence qui en découle. À cause, de la division au sein du peuple que vous avez provoqué et que vous attisez en divisant pour mieux régner. Etc.
Alors, comme monsieur le maire, Hervé Feron, je dis comme lui : C’est toute cette violence attestée qui légitime, dans ce livre, mon irrévérence, mon impertinence, mon devoir de désobéissance républicaine.
Et je me permets de citer une pensée de George Orwell : « La liberté, c’est le droit de pouvoir dire aux gens ce qu’ils n’ont pas envie d’entendre. » C’est par conséquent un droit que je revendique au nom de la liberté.