@Daniel PIGNARD
Bonsoir et merci pour votre commentaire.
Je ne retiendrai que la première phrase : "Poutine
a de bonnes raisons de nous taper dessus vu la fourniture d’armes à l’Ukraine.
"
Mais soyez rassuré.
Il existe une ligne rouge à ne pas franchir, nous dit-on, faute de quoi nous pourrions entrer dans la co-belligérance.
L’auteur de cette imbécillité est un homme dangereux.
La cobelligérance est la participation ou la poursuite d’une guerre en coopération contre un ennemi commun sans traité formel d’alliance militaire.
Depuis quand le fait de livrer des armes signifie-t-il ne pas participer à une guerre, même de loin ?
J’attends le moment où l’un des membres de l’OTAN se prendra le boomerang ou un retour de flamme avec une « erreur de tir » et nous verrons d quelle épaisseur sera cette « ligne rouge » mentionnée ci-dessous.
Cf. https://www.europe1.fr/international/ukraine-macron-confirme-une-livraison-de-canons-caesar-et-de-missiles-antichars-par-la-france-4107217
Dans un entretien au journal « Ouest France » paru
ce vendredi, le président-candidat a affirmé que la France livre
des canons Caesar et des missiles antichars à l’Ukraine pour l’aider à
faire face à l’invasion russe. L’armée de Terre française dispose de 76
de ces canons mais l’Elysée n’a pas précisé quel nombre va être livré
aux Ukrainiens.
La France fournit des missiles antichars Milan ainsi que des canons Caesar à l’Ukraine pour l’aider à faire face à l’invasion russe, a affirmé le président français Emmanuel Macron dans un entretien à Ouest-France
paru vendredi. Jusqu’ici, Paris s’était gardé de préciser les types
d’armements livrés à Kiev, concédant juste mi-avril "100 millions
d’euros de dons de matériels déjà effectués" et annonçant la fourniture
de « capacités militaires complémentaires ».
« Ne pas entrer dans la cobelligérance »
"Nous
livrons (...) des équipements conséquents, des Milan aux Caesar en
passant par plusieurs types d’armements", a affirmé Emmanuel Macron au
quotidien qui l’interrogeait sur la fourniture d’armes lourdes par
l’Europe à l’Ukraine. "Je pense qu’il faut continuer sur ce chemin. Avec
toujours une ligne rouge qui est de ne pas entrer dans la
cobelligérance", a-t-il ajouté.
Bien à vous,
Renaud Bouchard