Je réagis un peu tardivement sur ce texte qui m’avais plu et gêné tout à la fois.
« On parle souvent de l’abstention comme un geste désespéré. Et si c’était seulement une saine indifférence ? »
Oui, c’est ce que j’ai longtemps pensé. On est indifférent lorsqu’on a mieux à faire, et généralement ce mieux-là consiste simplement à vivre sa vie.
« Et c’est pour ces deux raisons que l’abstention peut être légitime, d’abord parce que le politique ne peut modifier la réalité, et ensuite parce que dans sa conscience, l’Homme est libre. Les gesticulations du pouvoir sont sans effet [...] »
Sauf que depuis Emmanuel Macron, cet axiome n’est plus : ce fou-furieux
- vous a ôté la liberté de sortir de chez vous plus d’une heure par jour
- vous a obligé à vous auto-signer une auto-autorisation à sortir
- vous a obligé à porter un masque, à vous frotter les mains aux gels hydroalcooliques et à respecter une certaine distance entre vous et vos congénères
- vous a fermé les magasins, les cinémas, les musées, les théâtres, les écoles, les bars et les restos au nez
- vous a imposé un couvre-feu, tantôt 19h, tantôt 18h...
- vous a forcé à vous faire vacciner une fois, deux fois, trois fois
- vous a assujetti à un pass sanitaire
- vous a fermé les frontières
- Etc...
Du coup, s’abstenir, c’est être indifférent à la liberté, à la vie, à autrui.