@Bernard Grua
Le terme génocidaire est de plus en plus employé. Il faut bien des mots forts quand les mots manquent. “L’Ukraine est aujourd’hui un abattoir. En plein cœur de l’Europe”, a déclaré Amal Clooney. “La guerre agressive de Poutine est tellement scandaleuse que même après les avertissements répétés des États-Unis et le long casier judiciaire de la Russie, les Ukrainiens ne pouvaient pas croire que cela pouvait arriver”, a-t-elle continué. ( extrait du Huffpost)
C’est le sentiment d’énormément de gens et de responsabiles qui ont compris ce qui se passait là , d’inédit, voir d’unique. La Russie en est a menacer de l’arme atomique ceux qui aident ce pays. Cela en dit sur à la fois l’équilibre mental du psychopathe et du soutien qu’il a dans son pays, car énormément de Russes, formatés par la propagande sont derrière Poutine, leur « homme providentiel » comme les allemands l’étaient derrière Hitler. 

 Déjà avant l’invasion Poutine niait l’existence de L’Ukraine, comme d’un vrai état. On est passé du sémantique à l’exécution du plan sur le terrain.Le terme de génocide est bien adapté,, à la vue des exactions sans nombre, et qui obéissent bien à un schéma d’ensemble de négation d’un peuple, et de sa culture. Poutine niera toujours que c’est une guerre, car l’Ukraine pour lui n’est qu’une fiction. La timidité des différents états à utiliser encore le mot qu’il convient, est du même tenant que leur refus d’admettre qu’on est en guerre contre la Russie.

Ce pays lui ne se prive pas de surenchères nationalistes, seules possibilités de justifier ce conflit d’un autre temps, s’en prenant spécifiquement aux civils, c’est à dire à l’identité d’une nation. On tente encore de garder une ligre d’aimabilité avec la Russie et de dialogues, avec ce pays et son dictateur, mais cela ne trompe personne. La Russie s’est coupée du réel. Elle transforme en « Fake news » tout ce qui la dérange, s’accrochant au déni et à la propagande, pour ne pas sombrer. Ce n’est pas la première fois que la notion de génocide interroge, et prétréfie. Car si nous admettons sa valeur des mots utilisés, on se trouvera toujours apragmatique de ne pas en faire assez. La peur de l’aggravation du climat peut expliquer ces effets de manche. Néanmoins, chaque fois qu’on a évoqué ce terme, c’est que l’histoire est si accablante, qu’on a peur de lui donner un nom, et d’assumer les conséquences de la mise à l’index

En 1852, le terme « génocide » apparut tout aussi adapté à propos de la grande Bretagne, pour son abscence de réaction, pour ne pas dire plus, afin d’enrayer la famine Irlandaise qui fit 1 million de morts sur 7 millions d’habitants, provoquant l’exode d’un autre million d’habitants vers les etats unis. L’irlandais,d’obédience celtique, était vu alors comme un sous homme, qui devait laisser la place à l’anglo saxon, même par Darwin.....Extrait d’une lettre de Darwin à Charles Kingsley : "« Ce que vous dites à propos des races humaines supérieures, qui remplacent et éliminent les races inférieures, est très juste. Et aussi que, dans 500 ans, quand la race anglo-saxonne se sera propagée et aura exterminé des nations entières, la race humaine, prise dans son ensemble, aura accédé à un degré supérieur ! »

Seule la capacité d’influence de l’Angleterre, plus grande puissance économique du monde, lui permit d’échapper à cette caractérisation. On peut faire d’ailleurs des parallèles troublant entre l’histoire de l’Ukraine et celle de L’Irlande. Le sort des Irlandais en 1852 souleva la première campagne de presse à l’internationale, avec des experts qui vinrent vérifier en Irlande la réalité des faits. Des manifestations eurent lieu partout dans le monde, pour soutenir le sort des Irlandais. De même les experts sur le terrain, transformé là ausis en scène du crime, furent présents de nouveau en 1917, lors de la guerre de libération, enquétant sur les exactions des forces Britanniques, qui avaient bombardé des quartiers civils. Cette guerre fut emblématque des guerres de libération coloniale par la suite, et montrèrent aux autres nation colonisés que l’angleterre n’étati pas invincible. Et voilà de nouveau que Poutine tente de recomposer l’empire colonial de l’URSS...