Vade
retro, Satana, sort de ce corps McKinsey !
Lors
du dernier meeting du président-candidat à Figeac, devant la halle
de la place Carnot, une banderole arborant la mention : « quand
tout sera privé, on sera privé de tout » a été déroulée
à partir du soleihlo (grenier couvert) d’une des maisons entourant
cette place. L’occasion pour l’impétrant en bras de chemise de
rappeler que seul un régime démocratique pouvait permettre de
contester ainsi un président en exercice, tandis que son service
d’ordre, investissant cet espace privatif, se dépêchait
d’arracher cette banderille des mains des protagonistes.
Un
succédané de la méthode Macron, quand la parole (ou l’engagement)
est immédiatement contredit(e) par les actes !
Une
autre pour la route : entre les deux tours de la présidentielle,
une ordonnance vient de modifier le Code minier au profit des
exploitants : en cas de pollution, ceux-ci pourront s’exonérer
de leur responsabilité en cas de causes extérieures (principalement
météorologiques), ou dès lors que les victimes éventuelles
n’auraient pas tenu compte des recommandations émises par les
autorités sanitaires (excluant toute vie normale en zone sinistrée).
Bref une réactivation du « responsable mais pas coupable »
qui annonce le Meilleur des mondes !
Je
suis toujours surpris que l’on puisse encore accorder du crédit
aux beaux parleurs dont les actes sont aux antipodes de leurs
déclarations !