J’interviens après le débat, mais il y a une phrase de l’article qui me semble appeler une remarque : ’’le parjure du président Clinton revenant sur la promesse formelle faite à Gorbatchev’’. Or il apparait qu’il y a eu juste des déclarations purement verbales en ce sens, et elles correspondaient avec la situation de l’époque.
Cela a été réitéré ensuite tout aussi verbalement vis à vis de Eltsine après le délitement de l’URSS, mais en distinguant alors les ex’’pays satellites’’ qui candidataient pour la manne de l’UE et le bouclier protecteur contre une éventuelle résurgence du soviétisme, et les pays de la CEI qui semblait alors solide et restaient liés à la Russie.
Mais à aucun stade strictement aucun traité ou déclaration solennelle publique n’a fait état d’un engagement formel de non-extension de l’OTAN ou de l’UE vers l’Est -je précise que je déplore cette extension, facteur de tensions-
Alors on peut dire que le ’’grand chef yankee a la langue fourchue’’, mais les seuls traités signés garantissent l’intégrité territoriale des différents pays issus de l’URSS, et c’est la Russie qui les déchire en suscitant puis reconnaissant des territoires séparatistes (il y a eu la Georgie, il y a l’Ukraine, et on discerne la Moldavie).
En terme de droit international formel (mais qui s’en soucie) sur ce conflit, c’est donc bien la Russie qui est en faute.