@moderatus

j’ai déjà répondu à vos questions dans mon précédent commentaire, mais je vais me répéter.

Le principe de la laicité ne se préoccupe pas de savoir si le voile est un instrument de soumission ou de liberté pour la femme, il se souci uniquement de savoir si la personne qui porte le voile le fait volontairement, librement et non pas sous la menace, contrainte, auquel cas la loi laique vient rappeler à celui qui exerce la contrainte et menace que sa liberté religieuse commence et s’arrête à lui même. Que s’il veut l’imposer a autrui, alors, il devra aller dans le pays qui répond à ses propres exigences religieuses. Et s’il insiste, alors, il pourra être arrêté, emprisonné voir expulsé dans son pays d’origine s’il n’a pas la nationalité française.

Maintenant, pour vous, il faut instaurer une dictature pour sauver une démocratie ! C’est ce qu’on appelle un oxymore ou de la novlangue.

Si un immigré Papou veut vivre en France avec un étui pénien, il devrait pouvoir le faire vu que la loi exige de ne pas exposer ses parties génitales !

Après, je doute qu’il vivra ainsi en hiver très longtemps.

Ce que je viens d’écrire répond à vos questions sur la polygamie, l’excision, l’apostasie ou autres.

Autrement dit, que ce soit la polygamie, l’excision ou l’apostasie, la limite reste toujours la liberté de choix de tout un chacun ou donc, La loi ne reconnait pas la polygamie au niveau administratif, mais ne la condamne pas dans la pratique dès l’instant où les partenaires sont tous consentant. L’excision ne peut se pratiquer hors de la volonté libre et éclairée de la fille, donc, pas avant sa majorité. Et comme il s’agit d’un acte médical traumatique, avec des risques d’infections et qu’il porte atteinte à l’intégrité physique et psychologique de la fille, cela ne peut pas être pratiqués en dehors d’un établissement médicalisé et après s’être assuré qu’il s’agit d’un libre choix et non d’une forme de contrainte dont le conditionnement mental. Dans ces conditions là, il n’en restera pas beaucoup à se faire exciser ! Cela devrait normalement s’appliquer à la circoncision juive, mais la portée de l’acte n’étant pas la même, il y a une forme de tolérance, pour autant, cette pratique devrait être interdite en France dans les lieux de cultes et sans l’accord de la personne.

Bref, la laicité se suffit à elle même pour interdire le prosélytisme religieux et les abus des pratiques religieuses.