@amiaplacidus
Disons un reflux, car on aurait tort de faire confiance à l’intelligence de nos dirigeants et leurs conseillers. Après tout, le libre échangisme sans freins a fait exploser les émissions de CO2 (surtout de polluant divers) et ils ne voient toujours pas de lien entre l’explosion des km parcourus par nos marchandises et celle de la consommation d’énergie. On a vu avec la Covid-19 que si la Chine devait se confiner à grande échelle, on serait à poil en quelques semaines, car incapables de produire des produits basiques dans le secteur médical, la santé en général, par ex. Mais pire, cela déstabiliserait toutes les chaînes de production de la planète, vu le morcellement des tâches à échelle planétaire. Qu’il manque un composant ou une pièce et on ne peut plus finir le produit. La diminution des quantités d’énergie disponibles, d’engrais, de métaux indispensables pour les high tech, va avoir aussi des conséquences. Nous sommes au tout début d’un apprentissage très douloureux, nous obligeant à relocaliser un maximum de production stratégiques. Sauf, que ces délocalisations ont eu lieu pour que les américains et européens ne voient pas la diminution de leur pouvoir d’achat, la répartition des bénéfices ayant largement profité aux actionnaires. Qu’on produise localement et le prix des marchandises sera tout autre.
Un autre monde est potentiellement devant nous, mais on peut faire confiance à nos dirigeants pour freiner cette indispensable évolution des quatre fers. Ils ont encore le contrôle quasi total sur les populations (via la police déjà) et les grands médias, donc je ne vais pas retenir mon souffle en attendant le grand jour.