Taha Bouhafs accusé de harcèlement et
violences sexuelles, LFI ouvre une enquête interne.
Au moins trois personnes ont témoigné
contre Taha Bouhafs, un temps investi candidat de la Nouvelle union
populaire écologique et sociale dans le Rhône. La France insoumise
a lancé une enquête en interne après ces accusations.
Après la convention d’investiture de
la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) samedi
soir en vue des législatives, La France insoumise a saisi son comité
contre les violences sexistes et sexuelles afin d’ouvrir une enquête
au sujet de Taha Bouhafs, un temps investi candidat dans le Rhône,
indiquent plusieurs sources à BFMTV.
Au moins trois personnes ont témoigné
contre le journaliste, l’accusant de harcèlement sexuel et de
violences sexuelles. Il s’agit pour l’heure uniquement de témoignages
en interne, les personnes en question n’ont pas formellement déposé
plainte.
Après la publication de cet article,
le Comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles de la
France insoumise a confirmé avoir été saisi samedi "d’un
témoignage relatant des faits supposés de violences sexuelles
reprochées à Taha Bouhafs« . »Une procédure a été
enclenchée immédiatement« et l’intéressé »a été
confronté aux accusations dont il faisait l’objet ce lundi",
assure l’instance dans un communiqué.
"Il lui a été signifié qu’en
raison de la gravité des faits supposés, par principe de
précaution, et conformément aux textes définissant les principes
du mouvement, la France insoumise pouvait être amenée à ne pas
l’investir", poursuit le Comité.
"Après cette confrontation et
avant même la fin de notre procédure interne, Taha Bouhafs a fait
le choix de renoncer de lui même à l’investiture pour les
élections législatives."
https://www.bfmtv.com/politique/elections/legislatives/la-france-insoumise-ouvre-une-enquete-interne-autour-d-accusations-de-harcelement-et-violences-sexuelles-contre-taha-bouhafs_AN-202205110365.html