Cas d’école en psycho-sociologie élémentaire cet article !
« On
voudrait en rire tellement la farce est grotesque, mais c’est si
grave qu’on ne peut que s’en lamenter. » conclu l’auteur.
Rire ou se lamenter de quoi ? De cet article, pardi !
Article qui
embraye une posture et une rhétorique infantile, régressive, et un
raisonnement « café du commerce » sur le mode du « On ».
Infantile car réductible à un scénario de guignol (Médias)
animant des marionnettes caricaturales en chamaille (guerre),
scenario de cour de récré (le monde) où le failllot (l’auteur)
pleurniche auprès du maître (juge référent d’une autorité
internationale imaginaire) pour lui désigner les petits copains
rivaux et bagarreurs, les fautifs qu’il aurait fallu juger et
punir.
Infantile aussi car fondé sur la tautologie : si les
causes passées avaient été différentes (jugées et punies) le
présent ne serait pas ce qu’il est (fautif, coupable).
Sachant en
psycho-lingistique que le mode du « On » troisième
personne générique, est une phase reflexive du « Moi »,
du sujet de l’élocution, (et pas un « Nous »
référentiel), on vois que l’auteur dialogue d’entrée avec
lui-même, avec ses représentations chimériques sub-conscientes,
dans une scène vu comme « ob-scène » stricto sensu,
donc qui relève de la faute, de la transgression d’un interdit
impensé.
L’histoire ne
serait qu’une logique de fautes punissables qui serait aussi la faute
du « père (dieu, juge) » père laxiste qui aurait eu des
amours coupables (avec des tiers qui ne serait pas moi)
Voilà le désastre
moral affectif et intellectuel, l’effondrement, le ravage de la
propagande infantilisante, qui entretien la complaisance dans le
bavardage compulsif, les dialogues des sourds de confrontations
narcissiques addictives.