@Martin
Pour compléter vos commentaires et rétablir des faits historiques.
En effet, après la chute de l’URSS
en 1991, les Occidentaux n’ont pas tardé à élargir
leur influence militaire au-delà du rideau de fer. En
1999, la Hongrie, la Pologne
et la République tchèque rejoignent l’Otan.
Suivies en 2004 par la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie,
la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. Depuis, l’Albanie, la
Croatie, le Monténégro, et enfin la République de Macédoine du
Nord, en 2020, sont également devenues membres de l’Alliance et
bénéficient de sa protection en cas de conflit avec un pays tiers.
L’élargissement de l’Otan vers
l’Est de l’Europe, 1991-2020
En un peu plus de 20 ans, la Russie
a assisté à l’entrée dans l’Otan de 14 pays qui, à divers
degrés, ont été dans sa sphère d’influence pendant des
décennies. Pendant ces années,
Moscou a également assisté,
impuissante, à l’intervention militaire décidée par les
Occidentaux au Kosovo en 1999. “Pour les Russes, ce
fut une rupture stratégique majeure. D’autant plus que cela
concernait les Serbes, avec lesquels ils ont une relation
particulière”.
Dans les années qui suivirent ce
conflit, la Russie est progressivement sortie de l’état de
faiblesse économique et militaire dans lequel la chute de l’URSS
l’avait plongée et a entrepris de stopper ce qu’elle
perçoit comme un expansionnisme insupportable. En 2008 d’abord,
avec son intervention militaire en Géorgie pour soutenir
les séparatistes pro-russes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie,
après l’offensive militaire du gouvernement pro-occidental de
Tbilissi qui tenta, par la force, de reprendre le contrôle de
territoires qui échappaient à son contrôle.