@Mozart
Je n’ai pas fait d’étude de biologie, mais je pense pouvoir affirmer quelques petites choses.
Par exemple que définir l’homme à partir de sa conscience, ou d’un niveau de conscience, est inepte. Dans ce cas, nous nous poserions la question : Vincent Lambert avait-il cessé d’être un homme après son accident (en supposant qu’il ait été inconscient, ce que j’ignore et que pas mal de médecin affirment ignorer) ? Ou cessons-nous d’être des hommes quand nous dormons d’un sommeil sans rêve ? Bien évidement non, il n’y a pas de changement d’une espèce vivante à une autre, réversible ou non. Un changement d’état n’est pas un changement de nature.
Dès que les gamètes ont fusionné, un embryon d’homme émet un message hormonal qui inhibe le déclanchement des prochaines règles chez la mère. c’est une interaction de nature biologique. Il me semble possible d’en déduire qu’un embryon est dès lors vivant, dès qu’il existe.
Quand à sa nature, il a déjà un ADN d’homme. Pas de cheval. Et il ne changera pas son ADN.
De la fusion des gamètes qui lui donne ses chromosomes jusqu’à à son décès, un homme est donc homme et il est vivant. Et ce quel que soit l’état de développement dans lequel il se trouve.
Nier l’humanité de l’embryon pour justifier que son élimination n’est possible qu’en fermant les yeux sur la biologie dont vous vous prévalez. Au moins, le Dr Nisan, bien que promoteur de l’IVG, est plus réaliste.
Je vous souhaite moi aussi une bonne journée.