« La Bible a-t-elle encore quelque chose à nous apprendre ? »
Oui. Tout !
L’histoire que nous allons relater maintenant est l’événement le plus extraordinaire qui se soit produit pendant le cours de l’évolution humaine.
Et ce n’est pas un fait circonscrit dans un temps donné, limité à une période de l’histoire, spécial à un peuple, c’est la conséquence inéluctable du rayonnement d’un cerveau, surgi dans un passé lointain, qui a grandi dans le temps et a eu un retentissement immense dans la vie des générations qui se sont succédé à la surface de notre planète. Les conséquences morales, sociales, religieuses qu’il a eues dans le passé, sont la cause de nos luttes actuelles (1). Et cela prouve l’inconcevable puissance que contient l’idée, quand un germe jeté dans le monde y est fécondé par la lutte des hommes.
Nous allons voir un livre, le Sépher, dont nous ne connaissons plus qu’une partie, mais qui, dans sa rédaction originelle, ne devait pas dépasser l’importance d’un ouvrage moderne de 150 à 200 pages, arriver à une fortune si extraordinaire que la moitié de l’humanité connaît aujourd’hui l’existence de cet ouvrage séculaire par la version grecque qui en a été faite et qu’on a appelée la Bible.
D’où vient le succès de ce livre ? Quelle fut la cause du grand mouvement qu’il suscita ? Comment les idées déposées en ces pages ont-elles soulevé tant de discussions, fait naître des passions si diverses ? Pourquoi ont-elles traversé les âges, pénétré en tant de pays, régi tant de peuples, servi de bases aux religions les plus répandues, en même temps que ces mêmes idées, dans leur forme première, étaient soigneusement cachées dans le symbolisme des sociétés secrètes ?
C’est ce que nous allons étudier.