Le mauvais pli.
« Eric Coquerel pourrait-il être amené à quitter son
poste ? » Déjà !
Qu’est-ce qui se passe ? Ce sont les dernières cartouches
désespérées qui escomptent égarer notre
lucidité parce qu’elles sont tirées en dessous de la ceinture ? Pour
défendre quoi au juste ?
Parce
quand on a pris le mauvais pli, pendant des années de se défouler sur un
adversaire politique en tentant de l’enfermer dans une caricature largement
relayée dans les médias complaisants et ici bien sûr, en ne voyant pas qu’il s’agissait
en réalité de la réponse politique d’un mouvement social traversant toutes les couches de la société et
qui se construisait pas à pas. Mu par des aspirations démocratiques, sociales
et de responsabilité économique et écologique.
Alors
il ne reste plus que ce genre d’expédient.
Parce qu’il aurait fallu, si le modèle de référence
était réellement une démocratie mature qui fonctionne, défendre dans la lumière
ses propres idées, sa propre conception de la démocratie, de l’intérêt général,
de la conduite de l’économie, de la responsabilité écologique. Avancer ses
propres propositions clairement au lieu de jouer à cache-cache avec les supposées
ignorance, crédulité et naïveté, la suggestibilité et les réflexes conditionnés
attendus chez nos concitoyens en pensant qu’ils étaient influençables et manipulables
à l’infini.
Heureusement
qu’un nouveau tournant vient d’être pris. Tout sera fait pour le contourner et
l’étouffer. Sans surprise. Soyons lucides et pleinement présents. Ne nous
laissons pas faire et construisons ensemble tranquillement mais résolument un
autre monde. Pas à pas. Instruits par l’expérience. Le retour de notre
investissement citoyen et vigilant en est la ressource qui sera durable si nous
en avons la volonté et le courage.