@pemile

Non pemile, des prix Nobel qui indiquent le cap à suivre pour comprendre la complexité du système immunitaire. Parce qu’il ne s’agit « que » de ça en somme.

Le système immunitaire de l’être humain peut combattre n’importe quel virus à condition qu’il soit opérationnel et en état de fonctionner correctement. Il ne s’agit que de ça.

Et, voyez-vous pemile, Ralph Steinmann, pour les cellules dendritiques, ainsi que Jules Hoffmann associé à Bruce A. Beutler, pour les récepteurs « Toll », ont reçu, en 2011, le prix Nobel de médecine ou de physiologie.

Ces découvertes, récentes, montrent et expliquent que le système immunitaire innée« est en lien très étroit avec le système immunitaire »adaptatif« . Le système immunitaire adaptatif n’est »rien« , absolument »rien« , sans la bonne fonctionnalité du système immunitaire innée.

Les anticorps »spécifiques« d’un antigène ne font rien sauf  »marquer« l’antigène. Sans l’intervention de l’immunité innée, à travers les récepteurs Fc, les anticorps ne sont d’aucune utilité. Et c’est bien le constat qui a été fait après la »vaccination« covid19. Si les »vaccinés« possédaient, effectivement, de grandes quantités circulantes d’anticorps »spécifiques« à la protéine »spike« , il se trouve que ces anticorps ne trouvaient pas le chemin de la liaison avec les récepteurs Fc de l’immunité innée chez les personnes présentant des »comorbidités« c’est à dire immuno-déficientes !

Voilà pemile, depuis Louis Pasteur, quelques recherches ont permis de savoir que c’est bien l’immunité »innée« qui joue le rôle le plus important dans la lutte contre les agents pathogènes. Et l’on sait, aujourd’hui, que les cellules de l’immunité »innée« , ont aussi de la mémoire, comme les cellules dendritiques du prix Nobel Steimann. Et l’on sait aussi, parfaitement bien, que les récepteurs »toll like« , de l’immunité »innée« , peuvent différencier le »soi« du »non soi« , peuvent signaler les profils protéiques des agents pathogènes (à travers les PAMP) et faire en sorte de les éliminer.

Et oui pemile, on parle de découvertes scientifiques de premier plan, celles qui vous voudriez bien dissimuler ou dont vous n’avez strictement aucune idée.

.... »Les récepteurs de type Toll jouent un rôle crucial dans la détection des infections microbiennes chez les mammifères et les insectes. Chez les mammifères, ces récepteurs ont évolué pour reconnaître les produits conservés uniques au métabolisme microbien. Cette spécificité permet aux protéines Toll de détecter la présence d’une infection et d’induire l’activation de réponses immunitaires innées inflammatoires et antimicrobiennes. La reconnaissance des produits microbiens par les récepteurs de type Toll exprimés sur les cellules dendritiques déclenche la maturation fonctionnelle des cellules dendritiques et conduit à l’initiation de réponses immunitaires adaptatives spécifiques à l’antigène.« ...

http://www.zbi.ee/ kalevi/Medzhitov.pdf

Et, comme c’est ballot, la » vaccination« ne touche absolument pas les fonctions de l’immunité innée. La »vaccination« permet à l’organisme de produire des anticorps spécifiques contre un agent pathogène donné. Mais, lorsque ce pathogène se présente à l’organisme, il est »immédiatement« identifié par les récepteurs TLR du système immunitaire innée. Les anticorps ne sont qu’une roue de secours du système immunitaire. C’est bien le système immunitaire »innée« qui fait la très grande majorité du travail. Et même sans anticorps, il ferait le »job« . Parce que même le protéasome cellulaire procède au »contrôle qualité« des protéines synthétisées dans la cellule. Et si les protéines spike sont fabriquées à la suite de la »vaccination« et bien, le contrôle qualité d’une cellule opérationnelle fera que cette protéine sera détruite sur le champ et ses séquences protéiques présentées au CMH, complexe majeur d’histocompatibilité. A la seule condition que le protéasome soit opérationnel. Et l’on sait pertinemment que les fonctions de celui sont dégradées chez les immuno-déficients.

Mais comme tout ceci est »complexe« , et bien les »manipulateurs« jouent sur cette méconnaissance du public sur le fonctionnement du système immunitaire. On fait croire que les anticorps sont la panacée alors qu’ils ne sont pratiquement rien sans l’immunité »innée". 

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4709508/