@Vangelis C’est drôle, dès que l’on cherche à réfléchir, lorsqu’il est question de l’islam, c’est le procès en islamophobie et en racisme. C’est si pratique d’utiliser le thème de la mort qui est évidemment haut en émotion, pour dire, interdit de discuter, c’est sacré. Il faut relire l’article, si vous l’avez déjà lu, ce qui n’est pas si sûr, pour comprendre que la liberté qu’offre la République, dont la liberté de conscience, tient au fait que l’Etat est séparé des Eglises et de leur influence, pour permettre à chacun de croire ou pas, sans être pour autant persécuté, discriminé. L’Etat laïque permet l’égalité devant la mort en ceci que, peu importe de mourir en étant de telle ou telle religion ou pas, chacun est censé pouvoir bénéficier du libre choix du signe qui sera ou pas sur sa tombe, et donc qu’aucune Eglise ne vienne imposer son influence ici en décidant à la place de la volonté du défunt, ce que les carrés musulmans contredisent en établissant une influence confessionnelle sur une partie d’un cimetière commun. C’est le même problème que dans la société, comme groupe communautaire séparé qui veut imposer ses vues religieuses au-dessus de la loi commune. Nous n’avons plus de religion d’Etat, c’est ça la laïcité, ainsi, l’Etat nous voit tous comme des égaux en droit et non selon chacun sa communauté religieuse. Ceci, alors que tous les pays de tradition musulmane ont l’islam, peu ou prou, pour religion d’Etat, ce qui a des conséquences discriminatoires envers ceux qui sont d’une autre religion ou n’en ont pas. En Algérie, pour prendre un exemple près de chez nous, on condamne à la prison pour un crime qui s’appelle « incitation à l’athéisme », c’est juste une justice arriérée parce que sous l’influence d’un culte d’Etat. En France c’est la liberté.