’’Or, le maillage des masques ... est trop gros (trous de 0,3 micron) pour arrêter
le coronavirus qui mesure entre 0,06 et 0,14 micron’’
Le virus ne ’’vole’’ pas dans les airs, il est porté par des gouttelettes plus ou moins fines (postillons, air humide expiré...).
Avec la souche initiale du SARS Cov2, la concentration virale était assez faible (expliquant le R0 de l’ordre de 3, pas très élevé), donc la probabilité d’en trouver en densité suffisante pour contaminer sur des microgouttelles de vapeur respiratoire était faible -quoique pas nulle-. Le masque capable de filtrer les ’’grosses’’ gouttelettes pouvait alors s’avérer utile, notamment porté par les personnes infectées, le vecteur prépondérant à l’époque étant la transmission directe ou manuportée.
Mais au fil des variants, la réplication des virus a considérablement augmenté (plusieurs centaines de fois plus dans les voies respiratoires), donc la probabilité qu’il y en ait en forte densité dans l’air humide expiré -et en suspension dans une pièce bondée— a augmenté. Ces microgoutteletttes sont plus petites que la capacité de filtrage des masques ’’grand public’’ et chirurgicaux. Certains pays ont imposé le masque FFP2 à maillage plus dense dans les transports, mais même ainsi, l’effet est limité.
Les situations épidémiques évoluent, et le discours officiel change parfois totalement à contretemps par rapport à ces évolutions. Le taux de protection par le masque n’est pas nul, mais il a décru avec les nouveaux variants plus densément expulsés dans l’air expiré par les personnes contagieuses.