@Gabriel
la seule échappatoire est en nous même,
Justement je dis le contraire, j’ai du mal m’exprimer. Il me semble qu’autrefois la croyance d’avoir quelqu’un au-dessus de soi, créateur et maître de l’univers et de nos destinées, qui nous dictait un comportement avec des lois tombées littéralement du ciel, nous protégeait contre nos excès, nous fournissait des réponses à nos angoisses existentielles, et nous donnait notre place dans la marche du monde, en cohésion avec d’autres humains.
Nous sommes aujourd’hui victimes de notre hubris, nous pensons que toutes les réponses, tous les choix peuvent venir de nous personnellement. C’est une erreur je pense. Le monde n’est pas notre nombril. Le salut est avant tout dans une communion avec l’univers, avec un extérieur à soi. Appelez ça comme vous voulez, spiritualité, foi...
Quant au capitalisme triomphant comme vous dites, il a toujours existé sous une forme ou une autre (rappelez-vous les marchands du temple et Jésus qui fait le ménage), mais ne se voit plus imposer de limites aujourd’hui, puisque le dieu qui nous surveille a bel et bien été viré de nos vies et de nos esprits.
Bref, avec notre nouvelle religion l’humanisme, nous avons gagné sur certains points, mais perdu sur d’autres. On ne peut pas tout avoir n’est-ce pas...