Quel tissu de contradictions. La première et la plus essentielle, la question de la 4ᵉ Internationale et de son programme concernant l’orientation de ses dirigeants vers la révolution prolétarienne s’appuyant sur la classe ouvrière. Le testament de Trotski est pourtant clair : sans parti révolutionnaire, sans direction révolutionnaire, pas de révolution prolétarienne possible. Or le programme de transition était celui de la 4ᵉ Internationale. Depuis cette époque, le moins qu’il est possible de dire est que cette internationale a failli à sa tâche, au moins pour la partie relative au combat contre la bureaucratie stalinienne (encore que...) et les organisations issues des trois premières internationales, dont les partis dits socialistes ou communistes. La chute de l’URSS et sa reconfiguration dans le capitalisme pourrissant, comme de la Chine au début des années 90, ont rendu caduque une grande partie de ce programme, sauf pour ce qui concerne les intérêts fondamentaux du prolétariat à briser les chaînes de son exploitation, de son esclavage salarié.
Déjà au cours des années 1980, l’observation des différents courants se réclamant de cette 4ᵉ Internationale dans les différents pays où des courants se réclamaient de cette étiquette n’avaient que peu ou quasiment rien comme influence dans la classe. En dehors des gardiens du musée trotskyste, aux cheveux blanchis, plus rien ne permet de défendre cette internationale dorénavant morte. D’autant plus, que le stalinisme en tant que tel est mort, même s’il subsiste encore quelques épigones en mal d’illusions pour le compte de leur bourgeoisie.
L’existence du prolétariat et de la classe ouvrière n’a plus comme appui que les reliques de ses conquêtes sociales passées, combattus pieds à pied par une bourgeoisie moribonde et fascisante visant à les détruire définitivement. La 4ᵉ Internationale ne peut plus renaître. Trop de trahisons, de mensonges, de dérivations opportunistes ont disqualifié sa raison d’être une représentante digne de la défense des intérêts de la classe des exploités.
L’activité révolutionnaire de cette classe sociale n’est pas morte pour cela. La spontanéité de ses révoltes ouvre de nouveaux horizons malgré les grandes difficultés à retrouver le chemin du combat révolutionnaire pour abattre l’exploitation et le servage capitaliste. Le chemin a été tracé, il ne peut être effacé à moins d’une énorme catastrophe. Depuis plus de 150 ans, de nombreuses expériences ont échoué, mais toutes se sont élevées sur les épaules des précédentes sur le chemin de la prise du pouvoir contre les exploiteurs. Reconstruire une internationale faillie est un leurre et n’a aucun sens, sauf pour la classe réactionnaire bourgeoise, nécessaire à la conservation de l’ancien monde du profit capitaliste, définitivement pourri.
Une nouvelle Internationale est à l’ordre du jour. Elle ne peut voir le jour qu’après un grand ménage dans les scories des précédentes. Ce travail est en cours et les guerres, hélas, en sont le moteur principal.
19/07 09:05 - SAVING-Private-ASSANGE
Avec les mélanges de cultures consécutifs à la détérioration du climat et de (...)
17/07 19:52 - Jean Dugenêt
@Montdragon Je ne comprends pas ce que vous voulez dire mais, au cas où selon serait utile, je (...)
17/07 19:16 - Jean Dugenêt
@jefresi J’ai l’impression que nous régressons au fur et à mesure que se déroule (...)
17/07 18:34 - Montdragon
17/07 17:38 - jefresi
@Jean Dugenêt Les quolibets, les renversements de sens et les injures sont (...)
17/07 00:31 - Jean Dugenêt
@jefresi "Il est très surprenant de lire ces propos : "Les capitulations successives des (...)
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