D’ailleurs,
pourriez-vous vous positionner par rapport à ces citations de
l’épître aux Romains :
Rm
9, 4-5 : « Ils sont en effet Israélites, ils ont l’adoption,
la gloire, les alliances, la législation, le culte, les promesses de
Dieu ; ils
ont les patriarches, et c’est de leur race que le Christ est né,
lui qui est au-dessus de tout. »
Rm
11, 11-12 : « Je pose encore une question : ceux
d’Israël ont-ils trébuché pour vraiment tomber ? Pas du
tout ! Mais leur faute procure aux nations païennes le salut,
pour qu’ils en deviennent jaloux. Or, si leur faute a été
richesse pour le monde, si leur amoindrissement a été richesse pour
les nations, combien plus le sera leur rassemblement ! »
Rm
11, 15-18 : « Si en effet le monde a été réconcilié avec
Dieu quand ils ont été mis à l’écart, qu’arrivera-t-il quand
ils seront réintégrés ? Ce sera la vie pour ceux qui étaient
morts ! Si la partie de la pâte prélevée pour Dieu est
sainte, toute la pâte l’est aussi ; si la racine de l’arbre
est sainte, les branches le sont aussi. De ces branches,
quelques-unes ont été coupées, alors que toi, olivier sauvage, tu
as été greffé parmi les branches, et tu as part désormais à la
sève que donne la racine de l’olivier. Alors, ne sois pas plein
d’orgueil envers les branches ; malgré tout ton orgueil, ce
n’est pas toi qui portes la racine, c’est la racine qui te porte.
»
Rm
11, 24 : « En effet, toi qui étais par ton origine une branche
d’olivier sauvage, tu as été greffé, malgré ton origine, sur un
olivier cultivé ; à plus forte raison ceux-ci, qui sont
d’origine, seront greffés sur leur propre olivier. »
Je
vous le demande, acceptez-vous ces passages de l’épître aux
Romains ? Font-ils partie de votre credo ?
Si
vous voulez vraiment vous disculper à mes yeux du soupçon de
marcionisme et de néo-gnosticisme, soupçon que j’ai toujours nourri
à votre encontre, le plus simple serait que vous lisiez Ce
Dieu injuste
de Jacques Ellul et que vous publiiez un compte-rendu ici-même. Ou
alors juste un commentaire des chapitres 9-11 de l’épître aux
Romains. Alors je n’aurai plus le moindre doute sur l’orthodoxie de
vos sentiments à l’égard du peuple d’Abraham. 