@Ouam (Paria statutaire non vacciné)
Il y a en effet dans cette histoire un aspect ’’ayatollisme’’ des autorités médicales, influençant les autorités politiques.
En prenant du recul sur ce qui s’était passé sur cette question, Raoult avait publié un article sans doute trop péremptoire en annonçant la ’’fin de partie’’ de l’épidémie avant qu’elle n’ait commencé, basé sur son protocole. Cela a fait craindre aux autorités d’une part un rush sur la chloroquine et dérivés créant une pénurie, et d’autre part que l’engouement conduise à éviter les précautions prophylactiques (gestes barrière, distanciation) qu’elles préconisaient. Et c’est devenu une sorte de dogme anti-chloroquine.
L’article du Lancet est venu plus tard, issu d’une société de données qui voulait se faire mousser. Il n’a été approuvé que par ceux qui ne l’ont pas lu tant les données étaient extravagantes, mais il allait ’’dans le sens du courant’’. Il y avait eu quelques temps auparavant une étude assez proche aux USA, qui avait rapidement fait pschitt.
Dans certains pays, la situation a été moins marquée par la polémique.
Ceci dit, en final, même les pays qui avaient adopté le protocole HCQ/AZM ont fini par s’en écarter pour la plupart, on se souvient qu’ensuite c’est l’ivermectine qui a été en vogue. L’efficacité est partielle et nécessite une mise en oeuvre particulière en tout début de symptomes, et un suivi médical.