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Commentaire de Laconique

sur « DIEU OBSCUR. Le sexe, la cruauté et la violence dans l'Ancien Testament » par Thomas Römer - Labor et Fides - 1998


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Laconique Laconique 28 juillet 2022 21:26

@JPCiron

Il y a là plus qu’une boutade. Comment peut-on prétendre lire les textes sacrés si l’on n’a pas le sens de la poésie ? Dieu sait que je n’aime pas Sollers, mais il avait ce sens de la poésie, il lisait les prophètes comme il lisait Rimbaud, et il avait raison, car les prophètes prophétisaient comme Rimbaud écrivait. Votre Thomas Romer a une mentalité d’apothicaire, il scrute les contradictions, les défauts de logique, etc. Mais Job parle avec ses tripes, il y a chez lui tous les sentiments humains : la révolte, le désespoir, le nihilisme, etc. Et heureusement qu’il en est ainsi, et que Job n’est pas Voltaire ! La poésie a toujours été le langage privilégié des humains, c’est un sens qui a complètement disparu chez nos contemporains. Sait-on que la plus grande partie du Coran est versifiée ? Comment peut-on parler du Coran, du livre de Job, sans employer une seule fois le terme de « poésie », en les lisant avec une mentalité de juriste ou d’expert comptable ?


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