Au carbonifère (disons 300 millions d’années avant nous), il y avait autant d’azote qu’en 2022 dans l’atmosphère et surprise, 35% d’oxygène contre 21% aujourd’hui. Cet excès venait du travail des végétaux, vastes forêts notamment, mais il leur fallait un carburant à transformer.
Qu’est ce que cela pouvait bien être... Aujourd’hui on pourrait planter des arbres partout. La teneur en CO2 est tellement misérable qu’on ne gagnerait pas un dixième de pourcent en le captant en totalité.
Toute activité minière est polluante et vu que le coût du minerai d’uranium est marginal dans le coût de la filière uranium, le minimum serait que l’extraction se passe dans les meilleures conditions possible pour les ouvriers et l’environnement local.
Par ailleurs, il y a un gouffre sur le plan écologique entre un stockage de déchets compacts encapsulés dans des céramiques (du verre) et enterrés à l’abri de tout cyclage thermique, toute intrusion d’eau et ce que font les autres filières de leurs déchets.
Attendez d’arriver au recyclage des déchets de la filière éolienne et photovoltaïque et vous aurez sous les yeux la différence.
La radioactivité est omniprésente dans nos vie, entre le bombardement par des particules cosmiques, celle des granits, celle due à des éléments radioactifs naturels (C14 par ex) incorporé dans notre corps.
Il faut être écologiste pour se préoccuper de la stabilité de déchets souterrains dans 100 000 ans ou 1 million d’années alors qu’on est pas foutu d’avoir des industries minières ne salopant pas leur environnement pour des décennies, sinon des siècles et que l’atmosphère est une décharge à ciel ouvert (cas de le dire).
A travers les activités minières pour fournir les métaux et métalloïdes dont les nouveaux EnR ont un besoin énorme et leur démantèlement, cette filière « verte » posera plus de problèmes environnementaux qu’une relance de notre parc nucléaire.
Le gaz naturel était probablement la meilleure option mais on vient de se tirer une balle dans le pied. Donc...