Encore une énième modification, l’agriculture depuis beaucoup d’années s’est habituée à voir un déferlement (plus ou mois égal) d’argent, de subventions en tout genre pour maintenir un modèle productiviste frôlant l’absurde par le gâchis des matières par le consommateur pour des raisons complètement stupide, ou pour renflouer des pertes d’exploitation.

Là, maintenant qu’il faut véritablement adapter ce secteur aux problèmes climatiques naissants, mettre en place des solutions connues, éprouvées, ils ne comprennent pas. Ne voyant que la perte d’exploitation en premier lieu mais pas la pérennité. Il faut dire aussi que ces mesures ne peuvent prendre leur plein effets qu’au bout d’un temps totalement incompatible aujourd’hui avec la logique productiviste et consommatrice.

Le souci de rétribution du monde de l’agriculture est aussi « cancérisé » par une masse d’intermédiaire considérable dont l’utilité doit être remise en cause. Ce secteur faisant vivre grassement autant de « profiteurs » que de consommateurs, ce qui est absurde.

Si parallèlement n’est pas mené aussi une violente campagne auprès des consommateurs pour les déshabituer de comportements stupides (taille des oeufs, couleur des tomates, et j’en passe), le monde de l’agriculture va se sentir floué, pour rester poli. Avec en plus le doute sur la possibilité d’être sacrifié au profit d’autres Pays largement moins regardant sur le problème environnemental, et bénéficiant de conditions favorables pour exploiter les humains. (Voir simplement ce qui se passe à coté de nous en Europe).

Il est sûr que les agriculteurs des Pays « nordiques » de l’Europe sont les premiers touchés, notamment la Hollande par ses modèles productivistes frôlant l’aberration naturelle. 

La modification contrainte d’un système, ne vas pas se faire sans douleur, encore faut-il que cette modification « Bruxelloise » faites par des technocrates « lobbyisés » soit constructive. Ce dont je doute beaucoup.