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Commentaire de Aristide

sur Rouen : l'Aître Saint-Maclou a gardé son charme intact


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Aristide Aristide 10 août 2022 14:22

@Séraphin Lampion

Ce n’est pas un endroit « séduisant », ni « joli », ni « glamour », c’est en endroit impressionnant et austère qui invite à la méditation, au recueillement plus qu’à l’extase poétique ou au batifolage.

Et pourtant, ces « cimetières » à l’instar de celui de Paris aux halles, nommé cimetière des innocents, étaient aussi des lieux de vie diurne et nocturne. Le jour les marchands profitaient des franchises de taxes que le lieu permettait, la nuit on échangeait des services de toute nature...

Notre vision actuelle d’une frontière étanche entre le monde des morts et des vivants n’existait pas à ces époques Dans quelques contrées plus ou moins lointaine, il est possible de retrouver quelques traces de ces anciennes coutumes. Dans les fêtes des cimetières au Mexique pour le jour des morts. Ou dans les cérémonies mortuaires à Madagascar : famadihana : le retournement des morts. Il reste même de nombreux lieux pas si loin, en France où les tombes sont autour des églises.

La mort était acceptée, tout le monde la côtoyait journellement , elle était pour de nombreux croyants une heureuse issue à ce court moment passé sur terre qu’était la vie.


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