@Et hop !
Ceux de Perse sont chiites. C’est toute la différence ! Il y a autant de différence, et en premier lieu au niveau de la culture et de la compréhension du sacré, entre un chiite et un sunnite qu’entre un chrétien byzantin et un évangéliste américain.
Je ne pense pas qu’un signe ait chassé un autre pour les Templiers (je vois que vous avez toujours cette manie de rechercher la trace d’un Diable extérieur à l’homme...) Il n’y avait pas besoin de substituer quoi que ce soit. Leur position était divergente de celle de Rome mais ils adoraient toujours le même Dieu, lisaient les mêmes Evangiles, et on peut même supposer qu’ils pratiquaient rigoureusement la même messe. Ils étaient cohérents avec eux-mêmes. Mais remarquez ce que je disais quant à l’absence apparente de raison critique chez ces moines : des érudits et des théologiens on en trouve à la pelle dans tous les ordres de la chrétienté. Y compris dans l’Ordre de Malte. Les Templiers, en revanche, étaient renommés pour leur vocabulaire injurieux, leurs excès alimentaires et leur absence de finesse. L’Histoire a-t-elle conservé la trace d’un théologien, d’un savant ou d’un docteur templier ?
Je pense que ce qui a perdu les Templiers c’est tout simplement la paresse spirituelle, qui conduit au matérialisme et à l’acédie.
Paresse, péché capital dont l’adage dit qu’elle est la mère de tous les vices. Il n’y a pas besoin d’une intervention démoniaque. La connerie humaine se suffit à elle-même depuis le jardin d’Eden. Mêmes causes, mêmes effets.