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Commentaire de Aristide

sur J'ai confié ma peine au peuple des Fontaines...


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Aristide Aristide 20 août 2022 11:20

@ZenZoe

Vous avez trouvé le mot : l’inspiration. 

Rosemar fait la critique des oeuvres, c’est son droit. Le problème c’est son angle de vue, toujours axé sur une analyse glacée que d’autres ici ont justement nommé « autopsie ».

J’ai trouvé là une vraie critique ; l’auteur essaye de trouver cette inspiration ::

Francis Cabrel chante pour « Ces belles pour qui l’on respire. ». Armé de sa plume poétique et de sa guitare de troubadour, le chanteur chante la fuite du temps, la mélancolie, et même son paternel sur son quatorzième album « À l’aube revenant. »

Peuple des fontaines » témoigne du style poétique du chanteur de « Je l’aime à mourir ». À travers ce titre, il déploie la mélancolie qui abrite son cœur et son âme. Il parle d’un départ qui déchire son être, c’est la conception même de « L’aube ».

En effet, ce n’est pas par hasard que l’artiste a conceptualisé son album autour du terme « L’aube ». Il s’agit de cet instant de déchirement, qui chasse la nuit pour laisser place au jour.

Le déchirement est bel et bien présent sur « Peuple des fontaines ». L’artiste cherche sa dulcinée, il expose sa peine sans cacher son envie de la retrouver.

La monotonie caractérise le quotidien de cet amoureux après avoir perdu son amante. La répétition de « toujours », et « les jours gris » témoignent d’une vie peu gaie, hantée par l’absence de l’autre.

Le poète amoureux est inconsolable. Ni Rimbaud ni Verlaine ne pourront atténuer son chagrin, seules les retrouvailles pourront guérir ses blessures. Il fait référence aux poètes maudits, mais aussi à Barbara et à Leonard Cohen. Comme quoi, l’artiste s’est inspiré non pas seulement de la poésie du moyen âge, mais même de celle de la période romantique et moderne.

Ce déchirement amoureux se manifeste d’emblée sur le titre « À l’aube revenant », et sur « Les beaux moments sont trop courts » l’artiste aborde le caractère éphémère du bonheur.

Francis Cabrel a le cœur romantique, mais ne se voile pas la face, et se montre clairvoyant quand il s’agit des aléas de la vie, il est à la recherche de la tranquillité de l’âme. Néanmoins, sa mélancolie ne le quitte pas, il écrit presque dans un style baudelairien, hanté par l’être aimé, il est le chanteur des amours passionnels et des amours perdus.



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